La rencontre de cette Compagnie, dirigée par Roger FABRY, avec Federico GARCIA LORCA a séduit, on peut même dire, surpris, le public lézignanais.
Toutes les conditions étaient réunies pour que ces deux premières représentations, auxquelles ont assisté déjà plus de six cents personnes, soient une totale réussite :
Un décor sobre, rehaussé dans les deux premiers actes par deux tableaux magnifiquement réalisés « d’après Salvador Dali » par l’Atelier peinture de la MJC, des éclairages minutieusement étudiés, la musique gitane merveilleusement interprétée par Nicolas GARCIA (chanteur) et José NABARLAS (talentueux guitariste) qui donne « la chair de poule », nous plongent immédiatement dans l’atmosphère grave et pesante de la pièce. Une mise en scène tirée au cordeau, précise, calculée, dans laquelle chaque geste, chaque déplacement, chaque mot ont été travaillés avec sérieux, patience et minutie, pour aboutir à une interprétation parfaite, je dirais même époustouflante, éblouissante, de chacune des dix huit comédiennes et figurantes. Comme l’ont exprimé Thierry Visentin, Président du CD 11 et Guy-Michel Carbou, Président National délégué aux activités de la Fédération Nationale des Compagnies de Théâtre Amateur : « C’est du travail propre ». Les face-à-face entre « Bernarda » (Mylène VAREILLES) femme tyrannique, rigide et dominatrice et « La Poncia » (Amparine TUBAU) qui ne parvient pas à faire taire une certaine rancœur envers elle ; le déchirement des deux jeunes sœurs : « Martirio » (Lucie QUINTANE) qui incarne la frustration et Adela (Anaïs MATEU) la rebellion, toutes deux amoureuses du même homme, Pepe el Romane, (jeune et beau garçon objet de convoitise pour toutes les sœurs), rongées par la jalousie, l’égoïsme et l’amertume, autant de rôles interprétés avec grand talent et professionnalisme, n’ont pas laissé le public indemne. De même, l’excellente interprétation de Véronique SANTIAGO « Angustias », la plus vieille des filles de Bernarda, née d’un premier mariage, promise à Pepe El Romano, de Véronique PRADIES « Magdalena » qui a une certaine compassion pour sa sœur Adela, de Cathy GALVAN « Amelia » résignée et soumise, autres filles de Bernarda, de Monique MARCELLIN dans le rôle ingrat et difficile de « Maria Josefa » mère de Bernarda , vieille femme sénile qui incarne la voix tragique annonçant la fin dramatique de la pièce, de Françoise SIMON « la servante » qui a le lourd privilège d’entrer en scène la première, de Chantal SERVANT « Prudencia » , amie de la famille, de Muriel HANNOUN « la mendiante » accompagnée de la ravissante petite Solène MATEU qui a fêté ses neuf ans en scène, de Flore SANTIAGO « la jeune fille » qui accompagne les femmes du cortège funèbre, Martine LOPEZ et Geneviève LOPEZ, a laissé le public sous le charme et l’admiration.
Un grand merci aux trois figurantes (qui ont en outre réalisé pour partie les deux tableaux d’après Dali) Simone GAYRAUD, Hélène LABEDE et Annie SUBIAS, qui sont venues étoffer une partie du premier acte et assuré ces rôles que l’ont dit secondaires et qui pourtant font partie intégrante d’une œuvre ou d’une mise en scène.
La qualité du travail et de l’interprétation a d’ailleurs été reconnue et appréciée par un grand comédien présent dans la salle le samedi, qui n’est autre que Pierre MAGUELON que l’on ne présente plus, qui a joué et tourné, au théâtre, au cinéma et à la télévision avec les plus grands comédiens, metteurs en scène et réalisateurs, accompagné de Jean-Paul JOGUIN, comédien professionnel, qui jouera Marius et Fanny de Marcel Pagnol à Paris au mois de juillet prochain.
Un grand bravo à toutes ces comédiennes de grand talent, (car c’est dans un univers typiquement féminin que nous plonge cette pièce), ainsi qu’à nos amis Gitans qui ont tenu parfaitement leur rôle et ont toute leur place dans la troupe.
Toutes les conditions étaient réunies pour que ces deux premières représentations, auxquelles ont assisté déjà plus de six cents personnes, soient une totale réussite :
Un décor sobre, rehaussé dans les deux premiers actes par deux tableaux magnifiquement réalisés « d’après Salvador Dali » par l’Atelier peinture de la MJC, des éclairages minutieusement étudiés, la musique gitane merveilleusement interprétée par Nicolas GARCIA (chanteur) et José NABARLAS (talentueux guitariste) qui donne « la chair de poule », nous plongent immédiatement dans l’atmosphère grave et pesante de la pièce. Une mise en scène tirée au cordeau, précise, calculée, dans laquelle chaque geste, chaque déplacement, chaque mot ont été travaillés avec sérieux, patience et minutie, pour aboutir à une interprétation parfaite, je dirais même époustouflante, éblouissante, de chacune des dix huit comédiennes et figurantes. Comme l’ont exprimé Thierry Visentin, Président du CD 11 et Guy-Michel Carbou, Président National délégué aux activités de la Fédération Nationale des Compagnies de Théâtre Amateur : « C’est du travail propre ». Les face-à-face entre « Bernarda » (Mylène VAREILLES) femme tyrannique, rigide et dominatrice et « La Poncia » (Amparine TUBAU) qui ne parvient pas à faire taire une certaine rancœur envers elle ; le déchirement des deux jeunes sœurs : « Martirio » (Lucie QUINTANE) qui incarne la frustration et Adela (Anaïs MATEU) la rebellion, toutes deux amoureuses du même homme, Pepe el Romane, (jeune et beau garçon objet de convoitise pour toutes les sœurs), rongées par la jalousie, l’égoïsme et l’amertume, autant de rôles interprétés avec grand talent et professionnalisme, n’ont pas laissé le public indemne. De même, l’excellente interprétation de Véronique SANTIAGO « Angustias », la plus vieille des filles de Bernarda, née d’un premier mariage, promise à Pepe El Romano, de Véronique PRADIES « Magdalena » qui a une certaine compassion pour sa sœur Adela, de Cathy GALVAN « Amelia » résignée et soumise, autres filles de Bernarda, de Monique MARCELLIN dans le rôle ingrat et difficile de « Maria Josefa » mère de Bernarda , vieille femme sénile qui incarne la voix tragique annonçant la fin dramatique de la pièce, de Françoise SIMON « la servante » qui a le lourd privilège d’entrer en scène la première, de Chantal SERVANT « Prudencia » , amie de la famille, de Muriel HANNOUN « la mendiante » accompagnée de la ravissante petite Solène MATEU qui a fêté ses neuf ans en scène, de Flore SANTIAGO « la jeune fille » qui accompagne les femmes du cortège funèbre, Martine LOPEZ et Geneviève LOPEZ, a laissé le public sous le charme et l’admiration.
Un grand merci aux trois figurantes (qui ont en outre réalisé pour partie les deux tableaux d’après Dali) Simone GAYRAUD, Hélène LABEDE et Annie SUBIAS, qui sont venues étoffer une partie du premier acte et assuré ces rôles que l’ont dit secondaires et qui pourtant font partie intégrante d’une œuvre ou d’une mise en scène.
La qualité du travail et de l’interprétation a d’ailleurs été reconnue et appréciée par un grand comédien présent dans la salle le samedi, qui n’est autre que Pierre MAGUELON que l’on ne présente plus, qui a joué et tourné, au théâtre, au cinéma et à la télévision avec les plus grands comédiens, metteurs en scène et réalisateurs, accompagné de Jean-Paul JOGUIN, comédien professionnel, qui jouera Marius et Fanny de Marcel Pagnol à Paris au mois de juillet prochain.
Un grand bravo à toutes ces comédiennes de grand talent, (car c’est dans un univers typiquement féminin que nous plonge cette pièce), ainsi qu’à nos amis Gitans qui ont tenu parfaitement leur rôle et ont toute leur place dans la troupe.
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