Rando Conte du temps de confinement


Conte du temps du confinement .

Il était une fois, une Nicole qui marchait seule…non là ce n’est pas « une fois » ! c’est interdit mais elle récidive…Donc, une fois qu’elle repérait encore une future rando voilà qu’elle découvre aux pieds des éoliennes …une paire de godillots ! Pas de pieds dedans, pas d’agent technique des éoliennes en sieste approfondie, peut-être un extraterrestre attiré par les ondes électromagnétiques du Plo de Maurou et qui aurait perdu ses godillots en vol… énigme !  Comme tous les Lézig’zagueurs, Nicole n’aime pas que la nature subisse les outrages des dépôts sauvages, elle embarque dans son sac à dos ces 2 objets insolites étonnés de voisiner avec des spéculos, une carte IGN, le K-way, la réserve d’eau, la trousse de secours et le fourre-tout habituel. Dès lors, deux idées se bousculent dans sa petite tête : rejoindre une borne de tri sélectif ou imaginer un recyclage. La deuxième solution de l’économie circulaire lui parait plus séduisante, alors avec une petite lueur d’humour, elle prépare un plan d’adoption pour ces pauvres abandonnés. C’est décidé, elle va offrir le godillot droit à Béatrice, son bras-droit de rando-santé qui l’accueille avec un plaisir non dissimulé et voilà l’objet artistique devenu cache-pot, pièce unique à haute valeur ajoutée. Comme dans tous les contes, le suspens consiste maintenant à suivre le cheminement du pied gauche. Le godillot de Nicole arrive donc  à domicile, imaginez Pierre éberlué devant cette épave, habituellement il attend quelques temps que Nicole oublie ses trouvailles pour enfin les éliminer furtivement. Après un essai infructueux de cache-pot jumeau de l’autre bout de la ville, ce pauvre godillot recouvert de poussière se planquait au fond d’un panier de peur d’être découvert et jeté discrètement par le maître auto-désigné des rangements utiles. C’est là que l’épisode du confinement trouve toute son utilité subsidiaire. Nicole ne pouvant pas aller entretenir, baliser ou débaliser les sentiers elle craint que des randonneurs ne se perdent, elle va donc imaginer un modèle déposé à l’INPI et voilà l’astuce pour que les randonneurs suivent bien les balises. La solution est ci-dessous, et c’est du n’importe quoi, comme d’habitude !  Très amicalement à tous, portez-vous bien.

Proposé par Nicole CLARETO